Le projet de méthaniseur au village de la Galivière à Varades Loireauxence n’en finit pas de faire parler. Alors qu’un permis de construire et une demande d’enregistrement Icpe avaient été déposés en septembre dernier, la préfecture de Loire-Atlantique a rejeté le projet en l’état. La société Metha’vert 44, porteuse du projet, qui espérait démarrer les travaux au printemps le confirme : Pour le moment, le projet est en effet ajourné pour complément d’information.
Jeudi 2 mai, peu avant 7 heures, les sapeurs-pompiers ont été alertés pour un départ de feu sur un méthaniseur, à Saint-Germain-des-Prés, près de Montargis. L’incendie est sans gravité.
Une semaine tout juste avant la fin de l’enquête publique, les agriculteurs et l’énergéticien qui portaient le projet visant à produire du gaz bio près de Chaumont (Haute-Marne) ont jeté l’éponge.
Ce vendredi 19 avril, le sort du projet de méthaniseur à Chamarandes-Choignes est scellé. Les treize agriculteurs porteurs du projet ont annoncé son abandon.
Le tribunal administratif d’Amiens (Somme) a demandé des garanties financières à Biogaz 60, porteur du projet de méthaniseur qui anime la commune d’Auneuil depuis deux ans. En attendant, l’autorité administrative a suspendu pour une durée de six mois l’arrêté préfectoral qui autorisait l’exploitation du site.
À la demande du sous-préfet, un "jury de nez" a été installé le 29 mars à Monchecourt, dans le Nord, pour relever et quantifier les périodes d'odeurs autour de la méthanisation de Biostrevent.
Pour le gestionnaire du réseau de distribution du gaz en France GRDF, l’avenir ne s’écrira pas sans cette molécule, indispensable à la transition énergétique du pays. Celui-ci mise donc sur les « gaz verts », qui devront atteindre 20% du total injecté en France en 2030, contre 15% selon le gouvernement. Aujourd'hui cependant, ce chiffre flirte avec les 2%.
En difficulté ces dernières années, la filière de la cogénération cherche des perspectives pour insuffler une nouvelle dynamique. Elle doit trouver des solutions face à des freins réglementaires et une baisse des tarifs pour les producteurs.
La directrice générale d'Engie a admis que la décarbonation du gaz naturel, qui consiste à le substituer par du biogaz ou de l'hydrogène propre, prenait plus de temps que prévu. Ce retard n'est pas une surprise, mais c'est la première fois qu'un grand acteur de la filière gazière l'assume aussi clairement. Or, pour cette industrie en déclin, le « verdissement » du gaz est un enjeu crucial.
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