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Plastiques enfouis, odeurs pestilentielles : l’usine Amétyst, à Montpellier, « ne donne pas satisfaction »


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Unité de méthanisation Amétyst

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Le devenir de l'usine de méthanisation Amétyst, à Montpellier-ouest, est au coeur de la politique de la Métropole en matière de biodéchets.

Que deviennent les biodéchets une fois collectés ? Ils servent à produire du méthane, par la fermentation des organismes vivants.
"Il nous faut atteindre les 3 000 à 4 000 tonnes par an pour avoir un compost d'excellente qualité à la sortie", souligne René Revol, vice-président de la Métropole à la politique "zéro déchet".
Actuellement, les déchets organiques sont traités à l'unité de méthanisation Amétyst, à Monpellier-ouest. Une partie du compost, celui produit à partir des ordures ménagères résiduelles, "ne donne pas satisfaction" car il comporte des microplastiques qui sont enfouis dans le sol.
Autre problème d'Amétyst : les riverains sont fréquemment incommodés par les odeurs pestilentielles qui émanent de l'usine. "En période de canicule, c'est une horreur, confirme René Revol. L'usine est ancienne et le processus de transformation des biodéchets n'est pas isolé de l'extérieur. Nous allons mettre en place un système de désodorisation qui existe déjà dans d'autres usines."

Une chaudière CSR fin 2029 ?

Il n'hésite à parler de "fiasco" pour qualifier la politique de la Métropole en matière de déchets. Et rappelle que le conseil de métropole se penchera sur ce sujet le 16 juillet.
"On ne votera pas la mise en œuvre de la filière CSR (Combustible solide de récupération), précisait-il lors du précédent conseil. On votera une délégation de service public à une entreprise qui étudiera la possibilité de mettre en place une chaudière CSR. Si c'est le cas, elle pourrait être construite fin 2029 dans le meilleur des cas."

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