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Semussac : Un collectif interpelle les élus sur le projet de méthaniseur


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« On n’en veut pas ! »

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Le collectif « Semussac STOP Méthaniseur » a écrit aux élus de la région Nouvelle-Aquitaine et du département de Charente-Maritime pour dénoncer le manque d’information sur le projet d’unité de méthanisation

Le projet d’unité de méthanisation envisagé en bordure de la RD 730, à quelques centaines de mètres de Semussac, porte d’entrée des stations balnéaires du pays royannais, continue de susciter une forte opposition locale.

La commune de Semussac pointe du doigt l’absence d’étude d’impact sur la circulation, concernant le projet d’unité de méthanisation, malgré les demandes formulées

Après les prises de position de la maire Michèle Carré, qui estime que l’emplacement choisi est inadapté, c’est au tour de Bernard Bonilla, porte-parole du collectif « Semussac STOP Méthaniseur » et élu municipal, de s’exprimer publiquement.

Une lettre à 51 élus

Pour faire entendre la voix des habitants, très majoritairement opposés au projet, Bernard Bonilla a adressé une lettre à 51 élus de Charente-Maritime (député, sénateurs, conseillers régionaux et départementaux, présidente du Département, présidents de la Région et de l’association des maires, ainsi qu’aux maires de 10 communes voisines). Il leur a joint le courrier adressé à Brice Blondel, préfet de la Charente-Maritime, et les appelle à soutenir les Semussacais et à faire connaître leur position au préfet.

Dans la lettre adressée au préfet, Bernard Bonilla dénonce un manque d’information sur le projet de la part des porteurs et rappelle qu’une autre unité de méthanisation existe déjà à 3 kilomètres, au Chay, à la limite de la commune de Semussac. Le futur site envisagé serait situé à seulement 600 mètres des habitations regroupées, à proximité d’un camping, et à proximité immédiate d’un axe très fréquenté, la RD 730, soulevant des craintes en matière de sécurité routière, notamment dû à des ralentissements voire des accidents.

Le porte-parole du collectif insiste aussi sur le fait que ce projet n’est pas strictement privé, puisqu’il bénéficierait d’une subvention d’un million d’euros de la Région. Dans un contexte de restrictions budgétaires, il interroge le président de la Région sur la pertinence d’un tel soutien public, alors même que le projet est rejeté par la municipalité et une large majorité de la population.

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