Par la signature d’un accord-cadre pour cinq ans, Engie souhaite s’appuyer sur l’expertise scientifique de l’Inrae pour accélérer le développement de la production de biométhane à partir de déchets et résidus agricoles.
Claire Waysand, directrice générale adjointe d’Engie, et Philippe Mauguin, président-directeur général de l’Inrae, ont renouvelé leur partenariat par la signature, le jeudi 5 septembre 2024, d’un accord-cadre pour cinq ans.
« En s’appuyant sur l’expertise scientifique de l’Inrae, Engie souhaite explorer les sujets liés à la mobilisation de la biomasse (matière première pour la production de biométhane), au bénéfice environnemental de la filière et à l’optimisation opérationnelle du processus de méthanisation », explique l’Inrae dans un communiqué diffusé le même jour.
Au service de la méthanisation agricole
Les deux structures collaborent déjà pour poursuivre la recherche de solutions technologiques innovantes permettant une réduction des résidus organiques associée à la production d’énergie renouvelable grâce à la méthanisation.
Ce nouvel accord-cadre, qui s’étend jusqu’en 2029, veut mettre la priorité sur certaines problématiques nécessaires au développement de la filière du biométhane, à savoir :
- La valorisation des biodéchets à la suite de la mise en place de l’obligation de tri ;
- Le développement des cultures intermédiaires à vocation énergétique (Cive) dans les exploitations françaises ;
- La disponibilité de la ressource agricole compte tenu de l’impact du changement climatique ;
- L’optimisation de la production de biométhane ;
- La détermination des impacts environnementaux, sociétaux et économiques de la production de biogaz en France.
Partage d’expertises
Deuxième producteur de biométhane en France, le groupe Engie a pour objectif d’atteindre une capacité de production de 10 TWh de biométhane par an à l’échelle européenne d’ici à 2030. Par ce partenariat, Engie s’engage à mettre à disposition son expérience et son expertise dans les secteurs industriels de la méthanisation.
De son côté, l’Inrae souhaite apporter « ses connaissances scientifiques et ses réflexions sur des sujets tels que la biotechnologie environnementale, l’analyse du cycle de vie des filières de production de biogaz ou encore l’impact du changement climatique sur la filière de la bioénergie issue de la biomasse agricole ».
À terme, la collaboration entre Engie et l'Inrae doit se concrétiser par la mise en place de projets de recherche conjoints à l’échelle européenne ou nationale.